Bruxelles n’est jamais présente là où on l’attend.
On croit visiter une grande capitale, on découvre une cité à taille humaine, presque provinciale. On pense découvrir une ville au riche passé médiéval, on reçoit l’impact d’une ville moderne, fruit du développement urbain et industriel du XIXe siècle.
On emprunte une rue tortueuse, on bute sur une voie rapide… on cherche des remparts, on tombe sur des tunnels. On imagine Bruxelles cohérente, telle que l’avait rêvée Léopold II, le roi-bâtisseur, et on la trouve brouillonne, voire insaisissable…
Bruxelles est multiple, comme un gigantesque kaléidoscope où chaque perception visuelle est immédiatement contredite par celle qui suit. Ses habitants eux-mêmes ont pour leur cité un sentiment diffus, mêlant attachement profond et dénigrement moqueur.
Il n’est pas toujours aisé d’être capitale de la Belgique, siège des institutions européennes et capitale de la Région flamande, alors que 85 % de ses habitants parlent le français. Dans cet îlot francophone en pays flamand qui, de surcroît, abrite 30 % d’étrangers, le visiteur s’aperçoit bien vite qu’au sein de cette nouvelle Babel, rien n’est jamais simple. Cette diversité sociale et culturelle pourrait accoucher d’un modèle original où cohabitent Bruxellois de souche, Flamands, Wallons, et de multiples nationalités. Un passionnant laboratoire de la multiculturalité.
Truculente et gouailleuse, surréaliste et décontractée, Bruxelles ne se révèle qu’à qui sait regarder.
On a découvert une ville riche, vaste, variée, intéressante, avec un brassage culturel effectif et tournée vers les arts de rue comme les tagues et les artistes de rue. Entre grandes avenues larges et commerçantes et petites rues tortueuses personnalisées par les artistes locaux…
La galerie 1 :
La galerie 2 :
« Allé on s’casse… On r’viendra, c’était top ! »
Matériel utilisé : Leica M9 - 40mm Summicron f/2 et Fuji X100